7 ans après l'hommage superficiel de bryan singer au "superman" de richard Donner ("superman returns") , zack Snyder ( le réalisateur ) a l'aide du du tant aimé Christopher Nolan ( dans un rôle de producteur ) revient aux origines de super-héros le plus puissant du monde . Un pari difficile pour un héros qui manque de modernisme depuis 75 ans .
Alors que la planète krypton est menacée d'implosion un enfant "illégale" né naturellement est envoyé sur terre pour représenter l'espoir d'une civilisation déclinante. Introduction apocalyptique qui n'est pas sans rappeler la présentation du méchant dans les derniers Batmans, en effet ici le général zod tente un coup d'état avant d'admirer le triste destin de sa planète . Retour sur terre dans un bateau de pêche en pleine océan, ce serait-on trompé de film ? Non, car un jeune homme en pleine reconnaissance de lui-même erre dans le but de découvrir les origines de ses pouvoirs . Des flash-backs nous font découvrir son passé et le fait que ses parents adoptifs lui ont inculqué des valeurs et des idéaux en attendant le bon moment de montrer au monde sa vraie nature. Comment le monde réagira-t-il a la présence d'un être aussi puissant que lui, voilà l'intrigue du film malheureusement mal exploitée qui est comparable à une morale enfantine... Un poil trop commercial ? Les multiples
bande-annonces et spots Tv nous en ont malheureusement trop dit . Côté action, effets spéciaux il n'y a aucune réserve, le héros n'a pas de pitié face a ses ennemis, fini la ringardise du personnage incarné par Christopher Reeve ("superman" I, II, III, IV) et l'innocence trop provoqué face à lex luthor, le méchant le plus raté des adaptations de comic-book.
Le général Zod, campé par Michael Shannon, personnage majeur de la mythologie Superman évite le cliché du méchant voulant tuer le gentil, son but réel est la survie de ses congénères, des sacrifices sont nécessaires. Henry Cavill, en homme d'acier n'excelle pas mais peut encore s'améliorer dans les prochaines suites, Amy Adams, elles pousse lois lane dans la dérision, son personnage ne convient au film dont l'approche est réaliste, traditionnelle dans l'univers du producteur et co-scénariste Christopher Nolan .
Enfin Zack Snyder n'hésite pas à rajouter à son plat des messages politico-militaires, assimilant les super-vilains au terrorisme qui touche l'Amérique. Une mode adopté depuis un certains temps par le nouveau genre qu'est le film de super-héros ( "Avengers","the dark knight rises", "Iron Man 3" ). Super-propagande ?
Au final ? Un film ambitieux au allure de Batman qui se doit d'être modifié à la sauce Métropolis pour une suite digne de "the dark knight"...