Superman, ou le fantasme américain de surpuissance, gardien de paix et de justice
Étant pourtant amateur de comics DC (édition New 52 pour être précis), je dois avouer que Superman n’est pas mon personnage préféré, même si, au fil de mes lectures, j’éprouve plus d’intérêt pour lui.
Superman, ou le fantasme américain de surpuissance, gardien de paix et de justice :
Dans le comics Batman « Silence », l’homme chauve-souris, son ami, disait : « On ne va pas à Métropolis sans être préparé à lui. ». Je pense qu’il en va de même pour juger un film sur l’homme d’acier, car sous l’image lisse et lumineuse du héros, se cache une symbolique beaucoup plus profonde qu’il n’y paraît. Si vous questionnez votre entourage, la majorité des gens diront préférer Batman par exemple, spécialement en France. Superman, fort symbole américain, rencontre une barrière culturelle évidente de par la méfiance que l’on peut avoir envers nos puissants voisins.
Car oui, Superman est une vision de l’Amérique, un héros, mélange de figure messianique (son prénom kryptonien Kal-El signifie d’ailleurs en ancien hébreu: «Tout ce qui est Dieu») mêlé à un fantasme de surpuissance, gardien de paix et de justice dans le monde, un idéal qui transcende l’homme et qui ne pouvait donc être incarné que par un étranger, un alien oui, mais à l’image de l’homme et du rêve américain, baigné par ses valeurs les plus candides et pures, chargé de donner au peuple de l’espoir, de les conforter dans une sensation de victoire sur les forces du vieillissement et du mal comme dirait Hunter S. Thompson.
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