(...)Le pitch est assez traditionnel. Trois hommes sont chargés de convoyer par bateau une cargaison de cocaïne d’un point A à un point B. Ce voyage sensé être une formalité se révèle bien évidemment plus complexe que prévu et ils se retrouvent vite confrontés à de nombreuses péripéties.
Les trois hommes réunis sur cette petite embarcation par le hasard du destin ont peu de choses en commun, excepté la volonté de se sortir de cet environnement de drogue et de violence qui gangrène leur existence.
Jorge, petit blanc raciste et impulsif à l’excès. Jacobo, grand échalas au visage dur. Vêtu de bottes de jardinage noir et d’un polo orange, sous ses airs bravards, il est rongé par la mort de son fils, tué par les paramilitaires. Le troisième Delio est un jeune homme issus des favelas et qui ne voit dans ce voyage qu’une opportunité de gagner un peu d’argent. Inconscient du danger, ce voyage va lui enlever définitivement cette insouciance si caractéristique de la jeunesse. Le cadre, à l’instar des personnages dégage une sauvagerie enfouie, tapie mais qui ne demande qu’à surgir. Cette violence est prête à jaillir à chaque instant. (...)
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