Sicilia, amore mio
Le film se présente comme étant l’histoire du périple d’un marchand de rêves romain débarquant en Sicile pour faire miroiter aux insulaires la possibilité de devenir des stars du cinéma mais il est...
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le 25 juin 2013
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A travers les pérégrinations d'un faux cinéaste, mais véritable escroc, Giuseppe Tornatore dresse une photo intime de la Sicile aux lendemains de la seconde guerre mondiale.
Après avoir été écrasée et spoliée par les occupants successifs, une population pauvre et naïve l'est par ses édiles, les partis politiques, les révolutionnaires, les bandits d'honneur, la mafia, la police...Bref tout le monde abuse tout le monde. Les plus fragiles en paient le prix.
Dans cette ambiance, Joe Morelli (joué par Sergio Castellito) n'a aucun scrupule à vendre (cher) du rêve à tous, comme l'industrie du cinéma, la machine à rêves (oui, c'est une parabole).
Mais on ne vend pas du rêve impunément. Le rêve et les mensonges ont des conséquences lourdes sur ceux qui y ont cru. Le parcours du marchand de rêves laisse un sillage douloureux derrière lui.
Il retrouvera sa conscience et renoncera à ses escroqueries en découvrant les conséquences dramatiques de ses mensonges sur la seule personne qui l'ait aimé sincèrement.
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