Marge d’erreur est un téléfilm français de Joël Santoni, avec Anny Duperey, Julien Crampon, Emilie de Preissac (2013)
Résumé
Rebecca (Anny Duperey) est une avocate expérimentée. Convaincue de l’innocence de son client, Kevin Gossens (Julien Crampon), un jeune homme accusé d’avoir assassiné une femme après lui avoir coupé le doigt sur lequel elle portait une bague de prix, elle parvient à faire acquitter. Pour fêter l’événement, Kevin invite Rebecca à déjeuner. Celle-ci est troublée par le discours ambigu de son client… Le lendemain, elle découvre dans son sac à main, horrifiée, un paquet avec un doigt coupé portant une bague, accompagné d’un mot de remerciement de Kevin…
Se rendant compte que le jeune homme à la gueule d’ange qu’elle a défendu est un dangereux criminel, elle va le trouver à Bruxelles où il travaille dans le restaurant de son oncle. C’est le début d’une descente aux enfers, Kevin, aidé de son cousin et de ses amis, se révélant sous son vrai jour, celui d’un prédateur sans scrupule.
Malgré l’aide du capitaine Malice Van Cobbaert (Emilie de Preissac), une policière aux méthodes peu orthodoxes, elle va tenter, non sans prendre d’énormes risques, d’interrompre la macabre carrière de Kevin.
Mon opinion sur ce film
Par son sujet, ce film en rappelle un autre, La défense Lincoln, où un avocat, convaincu de l’innocence de son client, le défend jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il a affaire à un criminel manipulateur. Marge d’erreur n’a pas la prétention de se hisser au niveau de ce dernier. Mais les personnages sont attachants, malgré pas mal d’incohérences et une fin un peu décevante. On découvre surtout deux jeunes acteurs remarquables : Julien Crampon, dans le rôle de Mr. Hyde et surtout Emilie de Preissac, excellente dans ce rôle de fliquette qui cache, sous son armure d’acier, une grande fragilité. En prime : une belle balade à travers Bruxelles.