C’est une réalisation de Martin Campbell qui a fait sur plusieurs James Bond. Memory est adapté du roman De zaak Alzheimer (L'Affaire Alzheimer) écrit par le Belge Jef Geeraerts belge La Mémoire du tueur (2003).
Liam Neeson est de retour ! Il ne pouvait pas rester longtemps sans tuer du vilain. Cette fois, il ne va pas tenter de sauver la veuve et l'orphelin, mais de laver sa conscience de tueur à gages. Un détail scénaristique qui n'aura pas beaucoup d'importance.
La première partie est décevante. Alors qu'on s'attend directement à de l'action, ce n'est pas du tout le cas. La présence des cartels mexicains ne va pas apporter la violence attendue. Memory met trop de temps à démarrer. Il y a beaucoup de blabla pour au final pas grand-chose, car l'histoire n'a pas grand intérêt. Il faudra attendre une mort clé afin que tous les éléments se déclenchent. Heureusement que cet instant est très bien mis en scène.
À partir de ce moment-là, on rentre dans le vif du sujet. Il y a plus d'action et forcément de morts. En revanche, la violence est à un niveau plus faible que ce qu'on aurait pu penser. Le tueur à gages ne fait pas de vague. À part un final qui sera plus en puissance, on sent de la retenue. C'est tout de même mieux que la première partie.
Liam Neeson commence à fatiguer avec le temps. Tout n'est plus pas aussi fluide qu'avant et son aura à tendance à perdre en éclat. Cette diminution est toujours justifiée scénaristiquement à travers les différents films, mais on sent que le mal est plus profond. L'acteur américain n'a plus le groove pour jouer l'homme qui vient tuer tout le monde. On sait que c'est un bon acteur. La Liste de Schindler le prouve. C’est donc le moment pour lui de donner un nouvel élan à sa carrière en sortant de ce rôle stéréotypé auquel il nous a habitués d0epuis Taken (2008). En rôle secondaire, Monica Bellucci n’apporte pas grand-chose.