Principalement connu pour sa franchise horrifique Puppet Master, Charles Band signe ici un conte gothique au zeste d'érotisme qui ne pète pas deux boobs à une bimbo, mais qui se laisse malgré tout regarder grâce à une courte durée et à l'utilisation du bouton >> pour avancer plus vite dans la dernière demi-heure.
Ce film est souvent présenté sur internet comme une relecture sensuelle de La Belle et la Bête, mais il n'en est rien, le seul rapport étant ici un homme qui se transforme en monstre poilu. De plus, l'histoire se déroule presque de nos jours, ce qui bouleverse complètement le contexte initial et le cadre du récit.
L'atmosphère de Meridian essaye d'être envoûtante en s'appuyant sur une bande son mystique et des images baroques, mais on a vu beaucoup mieux en la matière. Concernant les transformations et les effets spéciaux, cela ne va pas très loin, mais c'est quand même pas mal pour l'époque et pour le budget.
Les acteurs font le travail, rien à redire, mais rien d'exceptionnel non plus. Heureusement que les deux héroïnes sont jolies et qu'elles exhibent suffisamment leur carrosserie (cela s'arrête aux seins si vous vous posiez la question), c'est tout ce qu'on leur demande.
Avec son format d'image carré et son histoire d'amour à l'eau de rose, cette production fantastique s'approche plus d'un téléfilm de seconde partie de soirée que d'un vrai film. Les ménagères du début des années 90 avaient peut-être été convaincues, mais rien n'est moins sûr que celles d'aujourd'hui le soient aussi. En tout cas, d'un point de vue de cinéphile, c'est sympa sur le moment, mais sans plus. Très dispensable donc.