I've seen better tennis playing in a tampon commercial.

Mais quel navet ! Mais quel navet ! Je n’arrive même pas à en revenir. Le niveau de ce film est d’une telle profondeur abyssale que je me demande comment il a bien pu obtenir plusieurs nominations pour son scénario. Une comédie où il faut attendre 1h pour enfin avoir droit à une scène nous décrochant un sourire, c’est ratée. La première moitié du film est d’un rare ennui, où il ne se passe pour ainsi dire rien, c’est lourd, c’est laborieux, ça s’enlise dans des scènes interminables, ça tente vaguement d’être « vulgaire » mais c’est juste ridicule. Une première moitié pitoyable. Quant à la seconde moitié, elle rattrape un peu le truc car on a enfin droit à de (trop) rares scènes amusantes et si on surfe sur du prévisible à souhait pour le genre comédie romantique, ça reste passable (enfin bon, très moyen quand même). Mais cette première moitié… une véritable horreur. Sans parler des intrigues annexes (avec le colloc’ notamment) d’une inutilité incroyable : le truc ne sert vraiment à rien.

Le casting… Mais là aussi je ne comprends pas ! Alors certes, Melissa McCarthy a probablement le meilleur rôle du film et, passé la première moitié (oui, je reviens encore dessus, c’est foiré à tous les niveaux), c’est probablement la seule à faire une prestation acceptable dans un genre bien à elle. Mais elle reste, ce n’est qu’une large désolation d’actrices et d’acteurs perdus. Techniquement, le film ne vole pas haut non plus même si c’est sans doute là où il réussit le mieux. Musique banale, mise en scène banale, décors sympas (enfin, on notera les décors qui usent à peu près tous les clichés sur Paris).

Bref, une comédie dont j’avais entendu beaucoup de bien, auréolée par ces nombreuses nominations ici et là (Oscars, BAFTA, Golden Globes, AFI Awards… bah des copec quoi) ; et je découvre une véritable horreur cinématographique. Un navet, une daube… Si la seconde moitié n’était pas là pour un peu éviter le naufrage, on se serait retrouvé avec un des pires films de l’Histoire.