Du pur cinéma
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le 19 juin 2011
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Le diptyque Mesrine, avec Vincent Cassel dans le rôle-titre, est une œuvre incontournable du cinéma français contemporain. Réalisé en deux parties (L’instinct de mort et L’ennemi public n°1), le film retrace la vie tumultueuse de Jacques Mesrine, l’un des criminels les plus célèbres de l’histoire moderne française. À travers une réalisation soignée et une interprétation magistrale, ce film s’inscrit comme un véritable bijou du genre.
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Vincent Cassel, charismatique et imposant
Dans le rôle de Mesrine, Vincent Cassel livre une performance d’une intensité rare. Il habite littéralement son personnage, au point que par moments, il semble qu’on assiste davantage à un hommage à l’acteur qu’à une biographie du criminel. Son charisme naturel et sa capacité à incarner la brutalité autant que la séduction font de lui le cœur et l’âme du film.
Sa transformation physique et psychologique pour le rôle, de ses excès de violence à ses moments d’humanité, est remarquable. Le film explore à la fois le charme et la dangerosité de ce personnage complexe, et Cassel le fait avec brio.
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Un scénario captivant et riche
La narration suit Jacques Mesrine de ses débuts dans l’Algérie française à ses exploits criminels à travers le monde. La scène d’ouverture, bien que rapide, plante efficacement le décor et introduit les thèmes principaux : la masculinité, la violence, et les choix de vie radicaux de Mesrine.
Les interactions entre Mesrine et d’autres personnages, notamment celles avec le personnage de Gérard Depardieu, sont parmi les moments les plus mémorables du film. Leur première rencontre, empreinte de tension et de respect mutuel, donne le ton des alliances et trahisons qui jalonnent la vie du criminel.
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Un portrait nuancé des relations de Mesrine
Le film met en lumière la vision de la masculinité de Mesrine, notamment à travers ses relations avec les femmes et ses comportements envers ses associés. Sa brutalité, parfois teintée de racisme comme dans la scène où il se débarrasse d’un personnage arabe, illustre la complexité morale du personnage.
Les scènes de cambriolage et d'improvisation, comme celle où il prend un otage parmi les victimes d’un licenciement abusi, ajoutent une dimension fascinante à son portrait : celui d’un homme capable de génie tactique autant que de violence brute.
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Une reconstitution réaliste et immersive
Les scènes en prison, montrant la brutalité et la corruption de l’époque, sont particulièrement marquantes. Elles offrent une plongée dans l’univers carcéral des années 70, où la violence est omniprésente et où Mesrine forge sa légende.
La réalisation met en valeur ces moments avec un souci du détail impressionnant, rendant chaque scène intense et viscérale.
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Une œuvre majeure du cinéma français
Mesrine est plus qu’un simple film de mafia ; c’est une réflexion sur la société, les choix individuels, et les conséquences de la violence. Sa mise en scène est impeccable, et la performance de Vincent Cassel en fait un film incontournable pour les amateurs de biopics criminels et de grands films d’action.
Note : 9/10
Un chef-d’œuvre du cinéma français moderne, à voir absolument pour sa profondeur narrative et la prestation inoubliable de Vincent Cassel.
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