« Oh mon Dieu ! Mes cellules ! Vite, verse moi de l'acide sur la main »
Il y a toujours un problème au moment de noter un nanard: faut-il évaluer sa portée artistique (ici 1, mais juste parce qu'il n'y a pas 0) ou le plaisir qu'il y a eu à le démonter (ici 10, mais juste parce qu'il n'y a pas 11). Metamorphosis est une expérience à vivre. Vous en connaissez beaucoup des films dont le générique de fin s'achève sur "je n'ai pas été assez payé pour cette merde"? Ajoutez-y un décor composé de trois lieux uniquement (parmi eux, un "important complexe scientifique" dont le parking est occupé par... deux voitures), un scientifique devenu monstre après morsure (dont on ne cesse de nous rappeler que "ça reste un homme malgré tout"), un gardien qui s'assoit régulièrement dos aux caméras (pratique) et une grenouille qui n'est amphibienne que de nom ( elle se rapproche plutôt d'une marionnette en papier mâché). N'oublions pas le doublage catastrophique, les morts qui reviennent sans explication après s'être fait dévorés et une histoire de soeurs orphelines sniff sniff. La jubilation face à ce désastre vaut au moins un 4.