Netflix, le grand dénicheur d'histoires vraies de meurtres, nous plonge encore une fois dans les méandres sombres avec "Meurtres sans ordonnance". Oui, je sais, le titre français est aussi passionnant qu'un ticket de caisse. Peut-être qu'ils auraient dû emprunter un peu de piquant à la version anglaise, "The Good Nurse", ça sonnait mieux non ?!
Alors, imaginez-vous, on a James Cullen, infirmier en apparence inoffensif, qui se transforme en ange de la mort à ses heures perdues. Eddie Redmayne, qui d'ordinaire traîne dans le monde des "Animaux Fantastiques", prend un virage vers le côté obscur, et je dois dire que le rendu est meilleur que ce que j'imaginais. Ça fait froid dans le dos. Le film dévoile les dessous peu ragoûtants des hôpitaux américains. Non, ce n'est pas le décor glamour qu'on voit dans les séries médicales, mais plutôt un nid de manœuvres louches et d'intérêts financiers. Qui aurait cru que sauver des vies pouvait être si compliqué ?
Maintenant, revenons à nos moutons... enfin, plutôt à nos infirmiers. L'histoire aurait pu être un polar palpitant, mais voilà, on se retrouve avec un peu de mou dans l'enquête policière. La tension aurait pu monter plus vite qu'une poussée de fièvre dans une salle d'attente médicale, mais bon, chacun son rythme, même pour des frissons cinématographiques.
Pourtant, entre nous, le jeu d'acteurs est top. Jessica Chastain, notre super infirmière, livre une prestation digne des Oscars. Eddie Redmayne troque sa baguette magique pour endosser le rôle d'un tueur en série, et je dois dire que son jeu est excellent aussi. Mention spéciale pour l'atmosphère oppressante du film, qui s'immisce en toi comme une goutte de sérum dans une perfusion.
Alors, voilà, "Meurtres sans ordonnance", c'est comme une pilule un peu difficile à avaler, mais au final, ça fait réfléchir. Entre deux frissons, tu te demandes : les hôpitaux, des lieux où la vie oscille entre l'ombre et la lumière. Peut-être que c'est là que se joue le destin, entre soins bienveillants et réalités parfois sombres. En tout cas, Netflix continue son exploration morbide, et on en redemande. À quand le prochain diagnostic cinématographique ?