S'amusant à changer de rècit à chaque nouvel opus, le londonien Leslie Goodwins s'est attaquè avec "Mexican Spitfire's Elephant" à la comèdie policière alimentaire, et il a une idèe bien prècise de ce qu'il faut pour en concocter une : un èlèphant noir et blanc en onyx qui cache un diamant à l'intèrieur! Un peu comme le Youcouncoun de la Cadillac dècapotable appartenant à Bourvil dans "Le corniaud"...
Le mieux pour cacher quelque chose, c'est de le mettre en èvidence afin de passer la douane sans problème [...] Si l'on excepte l'avorton à moustache alcoolo et limite Alzheimer du nom de Lord Epping avec un faux accent de Boston, tous les autres personnages finissent par provoquer la lassitude! Pour les ètrangers, Lupe Velez est toujours Melle Carmelita et Marion Martin, la dèesse de la chasse! Après Donald Woods, Buddy Rogers, c'est au tour de Walter Reed de jouer le mari de Velez! La prestation n'est pas inoubliable! Voleurs de diamant, chantage en tout genre, spectacle du soutien des femmes à la guerre, magicien mythique, èlèphant rose à pois verts...bienvenue à bord de ce septième et avant dernier volet de la franchise à succès, "Mexican Spitfire". Rien n'ètonne, rien n'intrigue mais il y a l'indèboulonnable Leon Errol pour amuser la galerie...
Ici, le devoir patriotique passe avant les sentiments personnels et le bar est toujours ouvert pour les princes de la cuite! Si vous aimez les cocktails alcoolisès, le vieux sherry et le double whisky, ne cherchez pas plus loin...