Naples. Lors d'une séance du Conseil municipal, l'ouvrier Pasquale Picone (Giancarlo Giannini) s'immole par le feu, ceci afin de protester contre Italsider qui vient de le licencier. Sa famille, trop éloignée des lieux du drame, n'a guère pu l'en empêcher. Elle ne peut pas le rejoindre non plus lorsque l'ambulance le transporte en urgence vers un centre hospitalier. Par la suite, son épouse, Lucia, ne parvient à le retrouver dans aucun établissement médical de la ville. Salvatore, un chômeur qui végète grâce à de minables expédients, intervient pour l'aider. Lucia s'aperçoit qu'il n'est pas inconnu de son mari puisqu'ils ont ensemble de nombreux comptes à régler. De son côté, Salvatore a retrouvé un agenda de Picone, dans lequel figurent noms et chiffres étranges. Attiré par Lucia et surtout par la perspective de gagner de l'argent, Salvatore suit les traces des contacts de Picone. Il découvre qu'à l'insu de sa femme, le sidérurgiste était, en réalité, impliqué dans de multiples escroqueries voire dans des activités illégales en lien avec la Camorra.
Enfin, il démasque le stratagème de Picone : ses vêtements étaient couverts d'amiante et l'ont protégé des flammes. Quant à sa profession présumée, elle s'avère sans doute fausse puisqu'il n'a jamais été employé chez Italsider. Salvatore doute, dès lors, que Picone soit mort et envisage même qu'il soit le metteur en scène de sa propre disparition en vue de couvrir de nouveaux trafics illicites...
Giancarlo Giannini est impérial et drôle dans son rôle d'escroc malin et fourbe.
La qualité de l'image n'est pas formidable mais les situations sont cocasses.
L'affiche avec une chaussure noire fait penser a la comédie Le Grand Blond avec une chaussure noire (1972) mais l'histoire est complètement différente.
A noter que la VO a plusieurs expressions / paroles napolitaines.