L'ingrat
D'habitude je n'aime pas enchaîner deux films d'un même réalisateur par peur de la déception. Et déception ce ne fut pas. Alors non ça n'a pas la maestria d'autres de ses films, mais ça reste une...
Par
le 12 oct. 2015
2 j'aime
Bisbilles agaçantes entre deux amants chronophiles une fois qu’ils… ne se marièrent pas et n’eurent pas beaucoup d’enfants.
Un film qui peut, certes, trouver toute sa place dans la filmographie de Dreyer dans une optique autheuriste*, mais comme je préfère juger les œuvres indépendamment les unes des autres, je me fous totalement de la cohérence d’ensemble du discours supposé d’un “auteur” ou de ses obstinations.
Certes, on pourra re-trouver dans ce Mikaël l’intérêt de Dreyer pour la question de l’intolérance et de la lutte des conventions (selon Jean Douchet) ; le problème, c’est que je n’ai pas du tout vu ce film-là. Je peux croire, et même m’émouvoir, dans Mort à Venise, devant les amours contrariées d’un vieux bonhomme pour un adolescent, ça reste, encore, assez innocent, et Visconti fait tout pour qu’on y croit, parce que c’est cet amour qu’il met en scène, aussi on peut y adhérer.
Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers
——————————————————————
À retrouver sur La Saveur des goûts amers :
En rab :
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Carl Theodor Dreyer
Créée
le 30 oct. 2023
Critique lue 192 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Michael
D'habitude je n'aime pas enchaîner deux films d'un même réalisateur par peur de la déception. Et déception ce ne fut pas. Alors non ça n'a pas la maestria d'autres de ses films, mais ça reste une...
Par
le 12 oct. 2015
2 j'aime
Bisbilles agaçantes entre deux amants chronophiles une fois qu’ils… ne se marièrent pas et n’eurent pas beaucoup d’enfants.Un film qui peut, certes, trouver toute sa place dans la filmographie de...
le 30 oct. 2023
1 j'aime
Encore un autre style de Dreyer,ici pas de thème religieux même si on évoque le thème du sacrifice. C'est du Kammerspiel, un peu longuet par moment. L'histoire est celle d'un peintre qui va considéré...
Par
le 12 oct. 2024
Du même critique
Parasite, c'est un peu Mademoiselle (Park) délivré de son érotisme durassien et se rapprochant à la fois de Molière et de Shakespeare : du sang et des fourberies. Il y a une fable amusante dans...
le 14 juin 2019
7 j'aime
Ozu ou l'incommunicabilité heureuse. Être là et savoir s’en contenter. Comme la triste vitalité d’un saule.Il y a quelque chose de reposant chez Ozu : où sont donc passés les personnages...
le 26 oct. 2023
7 j'aime
L’histoire d’une mouche myope partie à la recherche de ses lunettes. Le Grand Meaulnes attend sa grande adaptation.Étrange film que voilà. On dirait l’histoire d’une mouche myope partie à la...
le 23 oct. 2023
6 j'aime