J’ai découvert Mind my mind sur la plateforme du Festival International du film d’Aubagne, court-métrage qui y a gagné cette année le prix de la meilleure animation et qui m’a très agréablement surprise.
Avec ce court-métrage, Floor Adams, la réalisatrice, nous livre de manière très métaphorique et avec toujours beaucoup de sensibilité l’histoire très touchante d’un jeune adulte autiste qui trouve son refuge dans l’aéro-modélisme. Le protagoniste principal est Chris, qui est guidé par Hans, une sorte de bonhomme neurone qui l’aide à traiter les informations et adapter son comportement en conséquence. Traitant avec poésie de la difficulté des relations, des plus impersonnelles aux plus intimes, le court-métrage nous immerge dans des situations a priori banales vues au travers du prisme de l’autisme et balaie un champ large d’émotions.
Premier film court de la réalisatrice dans lequel elle s’inspire du témoignage de personnes autistes avec qui elle a étroitement travaillé, il aura fallu à Floor Adams plus de 10 ans pour mener à bien le projet à bien. Très réussi, Mind my mind est auréolé de succès et a notamment été sélectionné pour l’Oscar du meilleur court-métrage 2020.