Cette nouvelle anthologie comporte au total 9 segments tous différents les uns des autres. En effet, on oscille entre l'épouvante - horreur, le fantastique et la légende urbaine. Je vais y revenir tout en donnant une note à certains d'entre eux...
Alors je suis aussi fort en maths que les grenouilles, mais si on divise 98 min/9 courts métrages, ça nous donne environ 11 min et 28 secondes pour chacun des segments. Tant qu'on en parle
(attention aux spoils):
En guise d'ouverture, on retrouve deux amis en forêt parce que le second veut retrouver sa famille. Après avoir trouvé une cabane, il se rend compte que c'est un couple de cannibales en train de manger à l'intérieur. Comme un con, il se casse la gueule sur des conserves rouillées, ce qui amène la mort de son pote. Tout ça avec un coup de hache dans la bouche (évidemment hein...). Puis, il se rend compte que ces deux personnes sont ses grands - parents. Les trois se serrent dans les bras et fin du segment ! Ce dernier est un hommage aux slashers tels que #Massacre à la Tronçonneuse ! :
Mal foutu et sans originalité, je lui accorde 4/10
Le troisième court métrage est le plus particulier. Imaginez qu'il y ait un tueur en série avec des tocs comme dans #Zodiac ou #Seven. Maintenant pour faire le caractère de ce tueur, c'est pas compliqué. D'abord il est impératif que ce personnage soit fou amoureux au point de pouvoir tout faire. Rajoutez alors un personnage féminin pouvant s'apparenter à Harley Quinn. Si le décor de l'appartement de cette dernière ne plaît pas au serial killer obsessionnel, pas grave... ! Il va se crever les yeux pour rester avec celle qu'il aime ! C'est le mieux réalisé des 9 segments du film : 8/10
Le quatrième segment est un hommage aux classiques mystérieux de la Hammer, dont l'exemple le plus connu est #Le Chien des Baskerville (1959). Sauf qu'ici, l'histoire d'héritage comporte vraiment une malédiction sur le testament familial, à base de fantôme ! Pas trop mal fait : 6/10
Pour le 7ème court métrage, ça saute aux yeux que le réalisateur a puisé son inspiration dans le film fantastique #La Foire des ténèbres (1983). Je l'ai repéré alors que je n'ai pas encore vu ce dernier. Du même coup, ça fait de ce segment un très bon conte pour Halloween : 7/10
Le dernier des neufs segments, est une variation sur le thème du chupacabra. Non sans clichés assumés, ça se laisse plutôt bien voir ! (cf : le mexicain qui dit : " gringo ", la bière, la chèvre...) :
Je lui mets 6/10
Quelques autres références sont bien amenées vers #28 Jours plus Tard, #Alien ou #Silent Hill, respectivement dans les 6ème et 8ème segment ! On est toutefois très loin du style et de la maîtrise de John Carpenter, ce que trouve assez dommage vu que cette anthologie n'a pas dû avoir un budget énorme contrairement à certains films d'horreur... : 7/10 pour l'ensemble