Dois je le voir : Mme Mills, une voisine si parfaite

Dire qu’en allant voir MME MILLS, UNE VOISINE SI PARFAITE je m’attendais à film vraiment mauvais et bah je ne sais pas par quel miracle mais j’ai réussi à être encore plus déçu. C’est le troisième long métrage que réalise Sophie Marceau. Ses deux premiers, Parlez-moi d'amour en 2002 et La Disparue de Deauville en 2007, ont été des échecs tant sur le plan de la critique, qu’au niveau du Box-office. La première chose qui m’est venu en tête quand j’ai vu ce film, c’est Madame Doubtfire. Car oui même si ici ce n’est pas pour la noble cause d’être proche de ses enfants, le fait que Pierre Richard se déguise en une personne âgée pour attirer la confiance de sa voisine, est drôlement ressemblant avec le rôle de Robin Williams en 1994. Mais ici on a la version Low Cost. Alors que le déguisement de Madame Doubtfire était bluffant, celui de Mme Mills est très limité. Dans la vraie vie, personne ne se serait laisser duper. Surtout quand Mme Mills reprend une voix grave sans que Hélène ne semble le remarquer… Il faut dire que le jeu d’un Pierre Richard qui est en vrai perte de vitesse dans sa carrière après des prestations plus que moyenne dans Un Profil Pour Deux ou encore La Ch’tite famille, n’aide pas au réalisme. MME MILLS, UNE VOISINE SI PARFAITE montre surtout que Sophie Marceau est toujours une aussi bonne actrice, mais celle qui a explosé avec LA BOOM, n’est vraiment pas prête pour la réalisation. J’avais comme un goût d’inachevé durant tout le film. Bien sûr au-delà du fait que je ne l’ai pas trouvé drôle, embêtant pour une comédie, cette production se lance dans plein d’idée sans jamais vraiment aller au bout. La fin plus que soudaine en est une symbolique parfaite. Quand on rajoute à sa des ambiances sonores totalement en décalage avec ce qu’il se passe à l’écran. On obtient un nouvel échec pour Sophie Marceau.