La surexposition quasi permanente a, sans doute, fini par m'éblouir et me rendre aveugle, voire insensible, à l'appréciation consensuelle dont bénéficie le dernier film de François Dupeyron, qui s'est beaucoup répandu sur ses difficultés à faire ce film. D'ailleurs, que faut-il mettre derrière le verbe 'faire' puisqu'en l'occurrence, le réalisateur de La Chambre des Officiers ne filme ni ne monte. Mais il a écrit d'abord un livre : Chacun pour soi, Dieu s'en fout qu'il a voulu ensuite adapter pour le grand écran. Le postulat selon lequel il faut se sauver soi-même avant de sauver les autres donne naissance à une succession de scènes nunuches et sans intérêt, malgré la présence de l'excellent Grégory Gadebois, sans même parler de la dernière partie, d'un ennui mortel.