Un prisonnier Hongrois est affecté à différentes tâches et confié à différents superviseurs à la fin de la seconde guerre mondiale.
Je n'avais pas l'intention d'écrire un de mes misérables textes mais je veux finalement tenter d'un peu contrebalancer les deux textes présents de SC, pas encore lus, mais dont les notes de 3 et 5 me surprennent beaucoup:
déjà, comme bon point, il y a une fille toute nue filmée nageant puis courant toute nue en grandes et belles enjambées sur la colline et dans la plaine verte...comme si dans une version un peu érotique de 'La Mélodie du Bonheur'...(tiens! c'est sorti la même année...). Elle est filmée de haut comme si avec drone en 1965...il y a d'ailleurs beaucoup de scènes qui semblent de drone dans ce film pourtant sans drone. Un exploit! On devine avec plaisir bien pourquoi cette fille dans le groupe des nageuses, des trois (Grâces), était ralentie et plus lente que les deux autres......trois Grâces dont on croise des doubles habillées de voile et toge, sous forme de très belles statues (grecques?) abandonnées à l'extérieur d'un bâtiment désaffecté...où notre prisonnier est alors plus intéressé par un stock de précieuses patatesun des plus beaux films sur l'amitié que j'ai vus récemment...entre deux ennemis: ça fait plaisir à voir en ce moment.les ciels sont d'un blanc laiteux et paradisiaque dans ce noir et blanc si beau et propreun film dont j'aimais certaines douceurs et des chemins que je croyais qu'il allait prendre et ne prend en fait pas du tout...il ne se finit pas du tout comme je l'envisageais: attention: sa tristesse finale est assez accablante
- c'est mon premier Miklós Jancsó et j'ai hâte d'en tenter d'autres tout aussi au hasard: le film se comprendrait presque quasi sans dialogue (même s'il en a beaucoup: c'est d'ailleurs un des beaux sujets....ce multilinguisme n'empêche pas une belle coexistence sur un même territoire au sein d'une micro communauté...ça m'a fait du bien tant ça change des actualités!)