Pour la novice en réalisation Ellie Foumbi, Mon père le diable est un pari.
Celui d'une femme qui veut séduire un public français exigeant mais dont le scénario peut clairement plaire à ce public. Difficile alors de passer le début du film, qui résiste à un scénario qui s'annonce funeste lorsque Marie Cissé, une cuisinière d'un EHPAD, retrouve un prêtre, qui lui rappelle des souvenirs et un passé qu'elle aurait aimé oublié définitivement. S'en suit une prise d'otage de ce père "le diable" pour lui faire comprendre son histoire. Dommage que le film peine à capitaliser sur cette histoire qui avance avec le frein à main - loin d'un thriller qui nous emmène en termes de tension. C'est certes intéressant mais le film ne prend pas le tournant attendu et c'est le défaut phare du film.