Commençons par la morale de ce documentaire: le production de bon vin ne peut pas être industrielle. Alors qu'est-ce qu'un bon vin ?
Avant tout c'est celui qui n'est pas la copie conforme de celui du voisin. C'est la tout le propos de ce film, montrer que la mondialisation du vin peut-être une chance à la condition que les terroirs soient valorisés et que c'est une tragédie si l'uniformisation des goûts est mise en avant. On fait sans cesse l'aller-retour entre des producteurs européens, amoureux de la vigne, du vin et de leur métier et des producteurs états-uniens, amoureux des profits qu'ils tireront de leurs immenses propriétés.
Deux conceptions s'opposent, l'européenne où le produit est le centre de tout, l'américaine où le plus important est de ne pas choquer les papilles en vendant un vin passe-partout. A leur décharge, aux Etats-Unis le vin se consomme différemment, on le boit souvent seul, très peu au repas, comme chez nous on boit une bière. Mais tout de même, ça ne devrait pas empêcher de produire des vins différents les uns des autres et d'aider le consommateur à être curieux.
A noter que le grand manitou du vin états-uniens vu dans le documentaire est décédé depuis...mais son fils à pris la relève...