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Même pas peur
En revoyant "Next of kin" aujourd'hui, on se dit qu'il fallait bien peu à l'époque pour être catalogué film d'horreur. On peut voir ce film comme une resucé australienne de "Shining" sortie en 1980...
Sauf qu'aujourd'hui, plus personne n'aura peur de ce film, qui grosso modo durant la moitié du film essaye de créer une ambiance suspecte dans une maison de repos de personnes âgées, en mettant une grosse musique sur des travellings filmant au ralenti certains objets, comme la poignée d'une porte qui s'ouvre. Bref le béaba en terme de montage de suspens.
Généralement il est de règle de désamorcer les premières scènes utilisant ce procédé par un acte anodin, comme une voisine derrière la porte. Sauf qu'ici, ces fausses pistes se répètent et répètent encore sur plus de la moitié du film. Pire la comédienne ne semble elle-même jamais angoissée le moindre du monde de ces petites "anomalies", qu'elle prend plutôt avec agacement ou avec le ton de la farce potache.
Alors comment avoir peur d'un film qui désamorce systématiquement toutes ses scènes de suspens ?
Au final on coupe la télé avant la fin et on va au lit... sans aucun risque de cauchemars.
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le 29 sept. 2024
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