007: L’Orchidée de L'espace

Me voilà devant un des volets les plus "honteux" de la saga, enfin d'après certains, de mon coté je n'y vois rien d'horrible, peut être suis-je trop gentil avec cette saga, en effet, pour l'instant aucun épisode ne m'a réellement déçu.

J'ai donc vu Moonraker, ou revu en fait, pourtant j'étais quasiment sur de ne l'avoir jamais vu, alors que je me rappelle très bien de certaines scènes, comme celle de nuit au carnaval de Rio où Requin déguisé en espèce de clown arrive au loin dans une ruelle. Je n'aurais jamais parié que cette scène venait de ce volet, et pourtant, il semblerait donc que je l'avais déjà vu mais comme c'est le seul vrai souvenir que j'avais, c'est une redécouverte vraiment totale.
On passe ici de Venise à Rio pour finir dans l’espace, et oui, dans l'espace, car l'agent 007 va devoir faire face à un homme qui une nouvelle fois veut dominer le monde du haut des étoiles, décidément les méchants obnubilés par l'idée d'être le maître du monde se bousculent au portillon dans c'te saga. Ici c'est le français Michael Lonsdale qui se glisse dans la peau de cet ambitieux, il y est glaçant, son garde du corps incarné une fois encore par Richard Kiel, Requin. Personnage né dans l'opus précédent, est ici assez démystifié, car il passe d'une brute impitoyable à un homme amoureux et gentillet, romance d'ailleurs assez grossière mais bon, un peu de tendresse dans ce monde de brute.
Roger Moore toujours dans les basques de l'espion est accompagné par une Lois Chiles peu mémorable mais qui fait le job. Derrière la caméra, c'est encore Lewis Gilbert qui officie efficacement, il signe d'ailleurs son dernier James Bond.

Volet très peu apprécié, pourtant si on passe outre l'extravagance qui n'est pas si gênante, ça reste un épisode intéressant qui nous fait voyager jusque dans l'espace, d'ailleurs les effets spéciaux sont plutôt réussis, tout comme la réalisation. Donc certes, certaines choses ne volent pas haut et ce n'est pas l'épisode le plus marquant, mais ça reste efficace.