De quelle manière est représenté le rêve Américain ?

Death of a Salesman aussi connu en français sous le nom de Mort d’un commis voyageur est une tragédie moderne qui met en scène Willy Loman un homme ordinaire travaillant d’arrache pied au titre de commis voyageur persuadé que lui et sa famille son destiné à la réussite et à la gloire. cependant c’est justement cette soif d’ambition qui le mènera à son autodestructions et que ses deux fils Biff et Happy ainsi que sa femme Linda seront forcés de constater.
Ma question est alors la suivante de quelle manière est représenté l’idéologie du rêve Américain dans la pièce de Théâtre Death of a Salesman.
Pour répondre à cette question j’analyserai dans une première partie l’état d’esprit de Willy et son illusion du rêve et dans une seconde partie je verrais la déconstruction du rêve et le retour à la réalité.

Tout d’abord, Willy Loman le personnage principal est un américain et comme la plupart des américains il partage le même état d’esprit et la même conception de ce qu’est la vie en Amérique, à savoir: que tout est possible aux US et que n’importe quelle personne par son travail et sa détermination peut réussir. Cette idéologie qui leur est commune c’est le Rêve Américain « The American Dream ».
Et Willy est convaincu d’avoir atteint cet objectif. En effet suivant sa conception de l’accomplissement personnel, Willy à réussi à acquérir tout ce qu’il a toujours désiré: un travail, une maison, une belle voiture, une femme qui l’aime et le respecte et deux grands fils pour qui il croit être un modèle et un exemple.
Cette image de la famille parfaite Willy semble l’avoir complètement intériorisée et s’être conformé à l’idée qu’elle était une réalité.
Il ne souhaite d’ailleurs pas en rester là puisqu’il est persuadé qu’un jour son travail sera enfin reconnu et qu’il obtiendra un poste fixe et une place importante au sein de l’entreprise pour laquelle il travail depuis des années, et qu’ainsi ses fils sauront avec fierté et excellence perpétuer son modèle.

Cependant, tout ceci n’est qu’une façade superficielle que Willy à crée de toutes pièces. En effet Willy ne cesse de se mentir à lui même en restant bloqué dans le passé. En se remémorant des scènes de sa vie d’avant allant jusqu’à ne plus savoir dissocier la réalité de l’imaginaire. Par exemple pour lui son fils aîné Biff est resté ce jeune homme Beau, grand et fort, apprécié de tous qui était aussi populaire au lycée pour avoir gagné un match de football. Biff est l’incarnation de ce que Willy à toujours voulu être. Mais la réalité est toutes aussi différentes, Biff la trentaine passé accumule les échecs et semble incapable de garder un travail stable. Tandis que son frère cadet lui aussi est un échec puisqu’il est un coureur de jupons.
Et cela Willy ne peut que ce le reprocher, lui n’ayant inculqué à ses fils que des valeurs immorales: les incitants à tricher, a mentir et à voler. C’est d’ailleurs ce dont il est question dans la scène 3 de la pièce où Biff pour pouvoir s’entraîner en dehors des cours vole une Balle des vestiaires de son lycée et que Willy finit par défendre son initiative malhonnête. Ou encore lors de son grand Match de Football Willy conseilla à Biff de désobéir aux instructions de son coach pour pouvoir obtenir toutes la renommée et la gloire.

Ces deux fils ne sont à présent que le reflet de ses échecs.
Et sa relation avec sa femme en est d’autant plus minable puisqu’il est non seulement autoritaire avec celle-ci mais aussi car il l’a trompé par le passé.
La vie de Willy est parsemé d’imperfections et d’hypocrisie et lui même en a conscience Puisqu’il finira par mettre fin à ses jours.

C’est Prk je peux dire que la pièce de Théâtre Death Of a Salesman déconstruit finement la promesse du rêve Américain. En démontrant comment cette idéologie qui avait pour principe de pousser les gens à faire ressortir le meilleur d’eux même, à finit par devenir une obsession un rêve inatteignable pour une majorité d’Americain qui y ont cru et dont fait partie Willy.

A.Miller à voulu amener ses spectateurs à contempler la vacuité et la vanité d’un homme ordinaire.