Un début et Une punchline

Tout commence bien avec une course poursuite entre deux villes roulantes, le spectateur est directement pris par cette scène sorti tout droit du futur (plus de 1000 ans après nos jours), un méchant qui semble charismatique joué par Hugo Weaving, apparaît, le film se lance sur de bonne base.
Après cette course poursuite, d'autres éléments d'intrigue viennent se poser, notamment avec l’agression du méchant par un visage que l'on découvre peu à peu , le film semble bien encré maintenant malheureusement derrière, tel le chemin des héros pour revenir dans Londres, un long chemin, mais très long, ou l'on ne sait plus ou l'on va, trop d'élément arrivent, un mélange très mal dosé entre passé et présent. On à l’impression que le scénario , c'était de mettre des éléments du livre pour s'en débarrasser, des dialogues crues et canards viennent ajouter à cette glissade, peu de charisme et de sympathie ressortes des héros de plus .
J'allais presque sortir de la salle lorsque que le méchant archéologue sort la punchline du film "je suis la météorite" lorsqu'il exécute ce vieux maire croyant détenir les reines de la ville mais qui finalement n'était qu'un pion!
Pour ce qui est de la fin, nous dirons classique mais qualité éco+: les gentils battent les méchants, il y a des sacrifiés, dont Yasmina qui meurt en kamikaze (pourquoi tomber dans le cliché? et j'en ai passé d'autres avant avec la cité chinoise protéger par la muraille), et à la fin une référence bidesque à Star Wars, autant allé au bout et dire "je suis ton père", les personnes du script respectant un minimum le cinéma ont décidé de ne pas assassiné encore plus ce film adapté du livre.

Bref en conclusion, pas mortal engines mais mortal ennuie!