Résumé: la môman d'Emmett meurt; il ne la voyait plus depuis qu'elle l'avait abandonné; il attend la visite de l'agent immobilière pour vendre la grande maison maternelle où il séjourne avec son enceinte nana, Anya, qui commence à changer de personnanalité.

Le couple se fait justement des tests et jeux de personnalité où pendant deux minutes minutées, ils se lancent dans un « jeu de rôle », chacun prétendant être l'autre et parler à sa place, afin de résoudre tensions et aider leur couple; Technique thérapeutique, et parfois sexuelle...sauf que leur JdR est perturbé par un Maitre du Jeu étonnant...

...et peut-être flottant? J'ai aimé quand Anya semble souffler de son lit à un esprit, comme si à une plume. Me rappelant l'enquête du Dr Christophe Fauré sur la continuité de la conscience après la mort.

Liste de remarques en vrac suite à un premier visionnage:

__un huis-clos efficace et pas fainéant du tout et , même si j'y connais bien sûr rien, la direction d'acteurs me semble sensationnelle...tout en nuances et sans cabotinage...le réalisateur a eu beaucoup de chance aussi et bien choisi car sans ces deux acteurs, le film aurait pu prendre une mauvaise tournure.

__l'intro sans dialogue à la Six Feet under est un court métrage en soi...hyper émouvant aussi si vous avez déjà traversé ce genre de période

__les décors sont bien exploités: l'exploitation de la "production value" semble optimisée...à son maximum sans coûteux effets spéciaux...par exemple les grandes fenêtres pleines de lumière; et surtout le lac en forme de larme!

ou de coeur etc. qui devient étang sous une différent lumière.

(où on peut juger de son albédo...c'est le nom donné au pouvoir réfléchissant d'une surface...je viens juste d'apprendre ce mot alors je le place...merci Les Grosses Têtes de RTL; ça change de Positif ou Le Mag du Ciné).

___on retrouve le type de montage de la belle scène de début à la 16e minute avec des plans sur les restes de traces de vie chez elle, d'une morte...le genre de détails qui font en général fondre en larmes, leurs proches en deuils...les cheveux sur la brosse...les épingles à cheveux en attente de destination...

MAIS on échappe ici au fameux plan sur les deux pantoufles vides.

___j'ai mis un temps fou à retrouver à qui l'acteur principal me faisait penser: Kyle Gallner/ Emmett me rappelle le fan fou et riche de Nicolas Cage, joué par Pedro Pascal dans 'Un talent en or massif'.

___mais celle qui a le plus à jouer et le fait de façon juste et sans cabotinage exacerbé est cette handicapée patronymique en France, Hollande(sic) Roden, que je ne connaissais point.

___j'ai aimé la BO qui m'en fait regarder l'auteur: un "Marc Riordan" (dont la tête et poses d'assassin l'ont sans doute poussé à faire de la musique en coulisses de film?)

__je tente de ricaner mais le film réussit en filigrane à aborder beaucoup de sujets, tout en ayant pas mal de cinéma, me semble t il, et maintenir l'attention et tensions, du moins au premier visionnage; je verrai s'il est aussi captivant quand je le hanterai à nouveau.

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le 3 oct. 2023

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