La réalisatrice de Motifs Tchekhoviens, Kira Mouratova a une une carrière en dents de scie principalement à cause de la censure qu'elle a du subir durant de nombreuses années en U.R.S.S. avant la Perestroïka. Ce film sortant en 2002 est donc certainement plus affranchi politiquement parlant que les précédentes oeuvres de l'auteure, Motifs Tchekhoviens comme son titre l'indique est l'adaptation de deux nouvelles de Tchékhov fondue en une seule histoire tournant autour d'une famille assez étonnante de part les caractères des personnages. On pourrait presque parler de comédie pour ce métrage, tant le ton proche du loufoque, mais on sent que derrière tout cela il y a de la dureté; malheureusement le film selon moi ne fonctionne pas, à cause de son aspect répétitif. En effet les dialogues énervent dans les premiers chapitres, avec énormément de réitération de même répliques, du jeu des comédiens aux voix criardes ensuite le récit s'enfonce dans une trop longue scène de mariage à l'église qui n'apporte rien du tout de concret. Le noir et blanc utilisé fait très amateur, c'est voulu selon moi, donnant un côté crade à l'image. Pour conclure, il s'agit d'un navet.