L’histoire se déroule à Luton (Angleterre) en 1987, en pleine crise économique, alors que Margaret Thatcher, premier ministre depuis 1979, applique une politique ultra-libérale au Royame Uni, réalisant un programme de privatisations brutales et s’affrontant aux syndicats, avec pour conséquences une crise sociale sans précédent. Javed (Viveik Kalra), un adolescent d’origine pakistanaise, grandit à Luton, une petite ville de la banlieue londonienne. Il se réfugie dans l’écriture pour échapper au racisme et au destin que son père, très conservateur, imagine pour lui. Mais sa vie va être bouleversée le jour où l’un de ses camarades, Roops (Aaron Phagura), lui fait découvrir l’univers de Bruce Springsteen. Il est frappé par les paroles des chansons qui décrivent exactement ce qu’il ressent. Javed va alors apprendre à comprendre sa famille et trouver sa propre voie...Le film s’inspire d'un récit autobiographique, Greetings from Bury Park du journaliste Sarfraz Manzoor. Ce Britannique d'origine pakistanaise y évoque son enfance à Luton, en Angleterre, dans les années 80, son rêve de devenir écrivain, ses rapports complexes avec son père et sa passion pour la musique de Bruce Springsteen. Le titre du livre est d'ailleurs un clin d'oeil à Greetings From Asbury Park, le premier album du chanteur.
L’idée du film est née en 2010, alors que la réalisatrice Gurinder Chadha et l'auteur et journaliste Sarfraz Manzoor étaient invités à l'avant-première de The Promise, un film qui retrace l'élaboration de l'album de Bruce Springsteen, Darkness on the Edge of Town (1978). A cette occasion, ils rencontrent le chanteur qui ne manque pas de saluer Manzoor et de lui faire savoir qu'il a adoré son livre. Le titre original de Music of my life est Blinded by the light, titre de la chanson qui ouvre le premier album de Springsteen, Greetings From Asbury Park.
Mon opinion sur ce film
J’ai adoré ce film qui rejoint, au panthéon des « feel good movies » quelques-uns de mes meilleurs souvenirs cinématographiques : il se déroule d’ailleurs à la même époque que Billy Elliot (qui se déroule un peu plus tôt) avec lequel il partage le même milieu social ouvrier modeste, voire pauvre, et le même enthousiasme juvénile. Superbe et vivifiant !