A force de la jouer simple observatrice d'une réalité, la mise en scène brille surtout par son absence de point de vue, ce qui devient parfois gênant.
Nul besoin évidemment de surligner son propos mais simplement il serait assez fondamental de donner l'impression d'en avoir un...
La description d'une Slovaquie affirmant son "idéal" néo-nazi en rébellion, notamment, contre la pauvreté et l'abandon de toute morale.
Ce fascisme affirmé s'exerce ici clairement contre les têtes de turcs habituelles, les tziganes clairement montrés du doigt, discriminés et ostracisés.
Mais le choix de faire le portrait d'un jeune néo-nazi par défaut, n'affirmant jamais aucun choix et ballotté par sa famille, sa bande de skins et surtout le hasard et les accidents fini par gêner.
On s'ennuie beaucoup mais on doute surtout du bien fondé de l'affaire, ce qui est pire...