Saint-Tropez années 70. Une tentative de meurtre, ainsi que des lettres anonymes salaces et menaçantes sont à l'origine d'une enquête policière (déclenchée par le 36, quai des Orfèvres, à la demande d'un encore jeune et brillant secrétaire d'État : Chirac) dans la villa d'un milliardaire belge excentrique, amoureux de sa femme, elle-même branchée ciné, showbiz et mondanités.
Alors, il faut aimer le comique burlesque et parodique, sinon on risque de trouver cette comédie totalement débile. On était 7 ou 8 dans la salle à la séance de 20 heures et je crois bien que j'étais le seul à rire et à m'esclaffer. Une petite fille, à la fin de la projection, me regardait avec des yeux ronds. J'adore le comique burlesque et j'ai ri pendant une bonne partie du film.
Il y a un brillant casting. L'inspecteur (genre inspecteur Clouseau de La Panthère rose) est joué par Christian Clavier, gaffeur, pince-sans-rire et dont le jeu, souvent en expressions de visage, bonifie en vieillissant. La comédie policière est construite autour de lui et de Benoît Poelvoorde (le milliardaire belge, baron de son état). C'est eux qui mènent la danse. Et le rire. Mais il y a aussi Gérard Depardieu (en patron de la P. J.), Thierry Lhermitte (l'ex-amant de la baronne), Jérôme Commandeur (en chef cuistot), etc. Rossy de Palma exceptée, les actrices sont moins identifiables (en tout cas, de moi ). La musique rappelle instantanément les années 70, même à ceux qui ne les ont pas connues. La photo est belle. Les gags amusants, même si prévisibles, mais... que ce soit prévisible fait souvent parti du gag. Je le répète : j'ai beaucoup ri. Merci au réal. Nicolas Benamou et aux scénaristes : Christian Clavier, Jean-Marie Poiré et Jean-François Halin. Bon vent au film !
Et si l'inspecteur Clavier se lance dans une autre enquête burlesco-policière, je ne la manquerai pas.