La seule bonne raison que j'avais de regarder ce N'oublie jamais, c'était la présence de Ryan Gosling au générique du film. Je ne me doutais même pas qu'il tenait le rôle masculin principal de l'histoire. Pour le reste, Nick Cassavetes m'avait particulièrement déçu avec son Triple Alliance qui était le dernier film que j'avais vu du bonhomme.
Bon, cette histoire d'amour n'est pas géniale. Je dirais que l'ensemble est très gros et extrêmement kitsch. Par moment, c'est énervant, j'ai envie d'avancer le film tant on sombre dans la guimauve. Personnellement, c'est peut-être aussi le rôle le plus décevant de Ryan Gosling, que je ne trouve pas nécessairement encore à la hauteur d'un rôle principal. Mais soit.
Pourtant, en dépit des moments donc complètement à côté de leurs pompes, il y a un ensemble qui fonctionne dans cette oeuvre. Peut-être parce que Rachel McAdams tient justement parfaitement son rôle féminin de jeune femme ingénue qui retrouve son premier véritable amour. Il y a aussi cette ambiance complètement rétro qui nous fait penser constamment aux vieux films du genre. A ce titre, Cassavetes réussit bien son coup.
Au final, ce n'est pas le film d'amour qui transcende son public mais il y a aussi suffisamment de qualités que pour apprécier le moment. D'autant que le film possède une photographie assez exceptionnelle. The Notebook saura également toucher son public avec des moments qui seront parfois très justes. En tout cas, suffisamment que pour parvenir à faire verser des larmes de crocodiles à ma compagne.