Ne me quitte jamais par Maqroll
Tiens, Delmer Daves délaisse le western pour la comédie sentimentale, se dit-on devant la présentation de ce film… alors, on regarde : juste après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, en plein stalinisme florissant, un diplomate américain (Clark Gable) séjournant à Moscou depuis quatre ans tombe amoureux et épouse une ravissante ballerine du Bolchoï (Gene Tierney). Évidemment, la vie ne va pas être rose pour eux et ils auront bien du mal à fuir l’ignoble URSS pour pouvoir vivre heureux dans la riante Amérique… Accumulation de clichés, scénario plat à la fin totalement invraisemblable, réalisation bâclée où on ne reconnait pas du tout la patte d’ordinaire si esthétique du réalisateur de La Flèche brisée, jeu des acteurs stéréotypé… bref, c’est un ratage total. On se dit à la fin de ce visionnage que Delmer Daves a bien fait de retourner aussitôt tourner des westerns, notamment pour nous donner quelques années plus tard ce bijou qu’est La Colline des potences.