Lorsqu'une adaptation d'un animé de votre jeunesse (même si j'en étais pas un fervent adepte) est annoncé, on ne pouvait qu'avoir des craintes. Nicky Larson est un personnage emblématique de la jeunesse des années 80 et 90 et des suiveurs du Club Dorothée.
Nos craintes seront néanmoins vite éclipsées car Lacheau est avant tout un fan. Le bonhomme décide de faire la part belle à l'humour en laissant un peu de côté les passages plus sombres que l'on pouvait retrouver dans l'animé.
C'est un choix que certains trouveront discutables mais Lacheau est avant tout quelqu'un qui se sent à l'aise dans l'humour. Et puis, il reste parfaitement fidèle à l'esprit de la sérié, au côté obsédé de Larson tout en gardant une relation plus que spéciale pour son acolyte.
L'idée aussi de jouer sur son côté d'homme attiré par les femmes et qui se voit, à travers le parfum de Cupidon, attiré par un homme à un côté amusant. Lacheau joue sur cela.
Les gags se succèdent à du 100 à l'heure, souvent avec succès. Un humour à la con qui me convient parfaitement. Et puis, on y retrouve des références aussi bien à la série qu'à d'autres dessins animés du Club Dorothée. D'ailleurs, cette dernière (et pas qu'elle) y fait une courte apparition.
Bref, un bon moment de plaisir et d'humour dont il serait dommage de se priver.