Se déroulant à l'époque du Sengoku Jidai, Ninja wars raconte l'histoire d'amour tragique entre Jotaro et sa belle Kagaribi.
Un sombre sorcier, Kashin, prédit au seigneur Mastunaga Danjo que celui qui gagnera l'amour de Dame Ukyo deviendra le maître incontesté du Japon. Mais un filtre d'amour est nécessaire afin de gagner les faveurs de la noble Dame. Afin d'arriver à leurs fins, Kashin et ses cinq moines maléfiques, enlèvent Kagaribi dont les larmes se trouvent être un ingrédient indispensable pour la concoction de la potion. Bien évidemment, Jotaro vole au secours de sa belle et s'opposera aux machinations de Kashin et de ses sbires. Il aura besoin de toutes techniques de Ninja afin de remporter la partie.
Bénéficiant d'un budget conséquent, Ninja wars est un film plutôt honnête au niveau de la réalisation. On remarquera que les décors et les costumes constituent un des points forts du métrage. Néanmoins, film de ninja oblige, le coté nanar n'est pas en reste, notamment lors des apparitions des cinq moines maléfiques (et pervers de surcroît). Ainsi, on aura droit à des armes aussi improbables que la faucille boomerang, que le crachat d'acide (ou de colle?), que le lancer d'aiguilles (à tricoter?) et les inévitables bombinettes de fumée. Les moines pervers sont indéniablement les adversaires les plus remarquables du film, surtout celui avec une coupe afro!
Sans être, un film iconique du genre, Ninja wars demeure un solide film de série B, bien que la deuxième partie du film manque de punch.