Smoking :
Ça commence bien et ça s’écroule.
Ça commence avec deux comédiens convaincants et une photographie sublime. Les décors, les dialogues et la mise en scène laissent apercevoir la pièce de théâtre dont il est adapté. Ça fonctionne très bien. Les illustrations sont magnifiques.
Les personnages s’expriment en français mais gardent leur nom anglais, probablement de la pièce. Ça nous sort un peu du film mais soit.
L’intrigue progresse. On rit parfois.
Passé ce qui n’était finalement que l’introduction, le concept du film se déploie. Pourquoi pas ?
Mais bon, c’est chiant. Oh la la, qu’est-ce qu’on s’ennuie. Ça se répète encore, encore, encore et encore. Oui, c’est un exercice de style. Oui, l’exercice est réussi. Mais pourquoi 2h20 ? Pourquoi autant d’intrigues ? On a compris. On a pas besoin de revoir la même chose en un peu différent pour nous raconter encore et encore la même chose.
Et le pire c’est que ce n’est que Smoking. J’ai encore No Smoking à voir pour l’expérience complète.
No smoking :
Ma critique de Smoking s’applique à la lettre pour No Smoking. J’ai cru de la même manière que ça serait très bien avant que ça s’écroule. Aucune surprise donc. Étonnamment, la deuxième partie passe plus vite que la première.
Les intrigues de No Smoking sont un peu plus intéressantes et les personnages un peu mieux développés, mais bon, ça fait pas la différence.