T'arraches le placard comme ça, c'est pas compliqué !
5 ans après "Nonfilm" et donc peu de temps avant "Steak", Quentin Dupieux s'est fait plaisir avec un "Nonfilm 2", court métrage d'à peu près quinze minutes ce coup ci, il reprend le même concept bien évidement qu'avec le premier, sauf que cette fois c'est... bah toujours aussi barré en faite.
Celui qui jouait dans le film dans le premier est ici le réalisateur, le fameux Pattt, sous son mentaux de fourrure il guide ses acteurs, l'un étant son sosie du premier "Nonfilm" qui doit planter un couteau dans le ventre d'un homme qui le filme lui même filmé par quelqu'un qui les filmes, tout ça filmé par le réalisateur Pattt, mais nous nous suivons tout ça à travers la caméra de Dupieux.
Vous êtes partis dormir hein ? C'est normal, il est impossible de résumer les projets de ce bon vieux Quentin et comment décrire un film qui est en faite un non film ? C'est pas bien facile.
Que dire vraiment sur ce court, il serait facile de faire tout comme le film une noncritique pleine de connerie illogique mais je vais tout de même essayer de rester dans le compréhensible.
On retrouve tout comme dans le premier le compositeur Kavinsky qui jouera un peu plus tard dans "Steak", le chanteur Sébastien Tellier est lui aussi de retour avec son gilet marron, et on le retrouvera aussi dans "Steak", le belge Vincent Tavier qui sera bah lui aussi dans "Steak" est également de la partie.
Ils s'amusent tous dans un décor de cuisine très bizarre où les placards sont collés, et on sent également l'envie pour Dupieux de faire pleuvoir dans un bâtiment, chose que l'on retrouvera bien plus tard dans "Wrong".
Pour ce qui est du coté technique le tout est tourné en plan séquence et comme le premier les plans fixes ne sont pas prescrits, malgré le faite que ce soit moins "vomitif" que ce dernier.
En bref, Dupieux s'éclate encore une fois avec un projet incompréhensible et pourtant si drôle et jouissif, de plus c'est très rapide, pas le temps de se faire (vulgairement) chier, et puis quel bonheur de voir un film, enfin court métrage difficilement trouvable et dont pratiquement personne ne connait l’existence, heureusement que youtube est là car en dehors du DVD en édition limitée de "Rubber" il est clairement introuvable, ce qui est bien dommage car c'est un petit régal foutrement amusant.