Le film documentaire "Note by Note : the Making of a Steinway Piano retrace la construction d’un piano de la marque Steinway & Sons sur une année. Le constructeur reprend les mêmes processus de fabrication depuis plus de 100 ans : “the way we built the piano today it was built over a hundred years ago” dit Franz Mohr (Chief Concert Technician).


L’image des forets et des pins (matières premières) est explorée mais aussi celle de l’image d’entreprise (ententes entre les salariés, moments chaleureux, travail collectif...)


Un des ouvriers se dit fier de fabriquer ces pianos (il n’y connaissait rien avant, et ne pouvait se permettre de payer le prix pour ces instruments). Son travail a donc du sens et le rend plus proche d’un produit exceptionnel qui le valorise : “ you take pride in it”.


Des virtuoses tels que Lang Lang et Marcus Roberts se tiennent comme des ambassadeurs de la marque Steinway et soutiennent que ces instruments sont d’une qualité exceptionnelle “These piano are like actors, they can have different personalities. You can play very solid, intricate, basics or percussive sounds”.


Ce reportage est à la fois une mise en avant des travailleurs de l’usine Steinway, idée “d’image d’entreprise” mais aussi une vision des artistes eux-mêmes sur le produit, l’image des pianos. Cela contribue donc à fortifier l’image de marque et à ancrer les pianos steinway dans une excellence de fabrication absolue.


L’entreprise en elle-même se veut accueillante, familiale, ouverte aux multiples nationalités où l’essentiel est la réalisation d’un beau travail et aussi une réalisation de soi (pour les ouvriers). Un beau travail qui conduira à la réalisation des artistes sur scène. Une poupée russe.


Enfin, le documentaire montre un travail minutieux, patient et passionné. Il retransmet à merveille l’esprit familial de Steinway, le groupe au sens du collectif. Les ouvriers sont attachés à l’usine et à la fabrication de grands pianos. Ben Niles filme également les pauses dej où les travailleurs jouent de la musique, lisent les journaux, semblent travailler dans un environnement relativement sain. Une vraie dimension de l’image de l’entreprise et du signal qu’elle renvoie à l’extérieur. Le prestige et l’imaginaire autour de ces magnifiques pianos ne fait que se renforcer.

Nosferaphou
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le 22 janv. 2024

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