Rien a perdre, tout a y gagner

Se présentant comme un biopic commun avec une réalisation correct, Nada a perder est en réalité un long-métrage qui se rapproche plus de la propagande.

Véritable vitrine évangélique d'une histoire certes vrai, mais tourné comme une campagne politique et ceci procure une désagréable gène tout le long du film.
Cette confusion devient encore plus embarrassante lorsque l'on s'intéresse de plus près au record miraculeux des 10,5 millions d'entré au box office brésilien ( des pasteurs auraient déboursé des milliers de réais afin d'acheter des billets et les donner aux fidèles durant l'office).

Cerise sur le gâteaux, la VF du protagoniste est incroyablement ridicule, a croire que les doubleurs ont malicieusement rendu grotesque ce fameux Idir Macedo.