Les Ocean’s Eleven dans une phase de vengeance et de braquage !

Après avoir goûté un second film qui m’a laissé sur ma faim, je dois dire que j’étais loin d’être motivé pour visionner ce troisième long-métrage de cette série de films de braquage. Lors du festival international du film d'Édimbourg, George Clonney et le cinéaste Steven Soderbergh reconnaissent avoir réalisé un second trop complexe à comprendre. En ayant lu ça dans un article d'un magazine, je me suis dit qu'ils vont faire quelque chose qui va ressembler au premier film et cela m'a bien donné envie de donner une chance à cette production. C'est ainsi qu'on retrouve les Ocean’s Eleven dans une nouvelle aventure de braquage, en ayant le désir de se venger sur un magnat de casinos sans scrupule, après que ce dernier ait trahi un des membres du groupe. C’est le genre de scénario qui me botte bien, celui que je voulais voir dans le précédent film et non pas cette espèce de détour scénaristique frivole qui m'a bien assommé pendant son visionnage.

En plus, je trouve ce troisième beaucoup plus éminent, plus malin et plus attrayant que le premier pour beaucoup de choses. Pour commencer, on réunit les mêmes acteurs se glissant à merveille dans la peau de leurs personnages tels que George Clonney, Matt Damon ou Brad Pitt, un trio qui marche comme sur des roulettes depuis le premier. On retrouve ces derniers face à un brillant Al Pacino à l'aise dans la peau d'un magnat sadique de casinos, il se tient bien et représente constamment une menace pour le groupe, surtout avec ses répliques qui font pratiquement mouche à tous les coups. On peut compter aussi sur la présence d'Andy Garcia qui campe avec sobriété le même personnage depuis le début de la franchise mais cette fois, il est du côté des braqueurs et c'est une collaboration assez inattendue. Vincent Cassel est aussi de la partie mais contrairement au second long-métrage, son personnage est plus exploité et prouve qu’il peut être un gêneur pas évident à s’en débarrasser pour les braqueurs, surtout pendant la phase du braquage.

Et je suis bien content de ne plus voir Julia Roberts qui ne servait à rien depuis le début de la franchise, elle était juste là pour décorer depuis le début. Un casting qui fait parfaitement l’affaire, dans une troisième réalisation montée par un cinéaste qui s’est mieux appliqué pour faire quelque chose de plus simple et agréable à suivre, avec exactement la même structure narrative que celle du premier, avec autant d'imprévus et de surprises que dans le premier. Une histoire que j’ai bien appréciée lors du visionnage du premier mais dans ce troisième, je trouve qu’on est allé beaucoup plus loin pour renouveler assurément le film de braquage, avec des coups invraisemblables, voire légèrement excentriques, mais pas bêtes pour nous distraire comme le tremblement de terre ou la phase de séduction enivrante de Matt Damon, en charmante compagnie.

Dés trafiqués, piratage informatique, ruiner le séjour d’un homme venu évaluer l’hôtel de l’ennemi de braqueurs, tous les coups sont là pour nous embarquer dans un spectacle bien plus que jouissif, sans omettre une mise en scène fluide, des musiques s’intégrant très bien dans l’univers du film, de magnifiques décors de casinos et une atmosphère efficace et tendue. Même si le film n’a pas été une grande réussite commerciale lors de sa sortie dans les salles de cinéma, je trouve que celui-ci est le plus réussi des trois longs-métrages. 7/10

• Tu veux faire quoi ? Me balancer du toit ?


• Oh ! Ce n’est pas ce que je veux !