Une telle imposture se doit d'être critiquée. Déjà un film sur la fragilité de l'écosystème qui est produit par les plus grandes entreprises polluantes au monde, c'est assez gigantesque. Tellement d'ailleurs que l'on croit s'être trompé de salle au cinéma.
Le propos est navrant (les espèces disparaissent, le monde meurt mais c'est la vie : quand on est un homme on pleure et on va de l'avant parce qu'il faut que chaque homme puisse parler de ça avec ses petits-enfants), le commentaire est confondant de mièvrerie, de fausse empathie et de pédagogie à deux balles destinée aux maternelles en échec scolaire.
Les images, bien que léchées, finissent par être lassantes : au bout d'une demie heure de dauphins qui sautent et c'est trop mignon comme ils sont gracieux et intelligents, on en a un peu plein le dos.
Perrin prend le spectateur pour un con en lui montrant comment gaspiller des millions d'euros pour produire un caca de luxe.
"Disparu ! Disparu ! Disparu !" S'écrie le Perrin. Il parle sans doute des spectateurs qui ont quitté la salle avant la fin.