A bord d’un sous marin US, un agent de la CIA doit amener en urgence un dangereux terroriste pour sa condamnation. Cependant le sous marin est attaqué par une pieuvre géante décidément de mauvais poil.
Des monstres aquatiques, on en bouffe à tout les repas et à toute les sauces. Que ca soit avec des requins ( Jaws, Peur bleue, Shark Attacks), des poisskalles (Pirahnas, Killer Fish) ou des crocodiles (le crocodile de la mort, Primeval, Rogue), l’échantillon est suffisamment varié pour qu’on s’y attarde pour peu que l’on soit fan des films de monstres. NU IMAGE, spécialisé dans le recyclage vite fait bien fait, nous plonge dans une aventure à mi chemin entre le film de monstres contaminés (et de ce fait géant et vorace) et le thriller international de seconde zone.
Seconde zone est bien le terme employé pour cet Octopus de triste mémoire qui finira comme le poulpe qui sert de star, c’est-à-dire dans le plus profond des abîmes.
Pas si profond, car à défaut d’être totalement à coté de la plaque (on verra plus tard), le film de John Eyres arrive à sortir difficilement des sentiers battus et se contentera d’être un simple nanar de luxe. La pieuvre (star du film) se paie le luxe d’être bien foutu et s’intègre assez bien aux décors. Fini avec les points positifs (eh oui, que ça…).
A l’instar d’autres œuvres du genre tels Anaconda 3 ou 4, OCTOPUS plonge le spectateur dans la tranche rigolage la plus niaise et insipide. Une histoire bordélique à souhait et pas originale pour 2 sous.
Les personnages, caricaturaux au possible ne possèdent pas un soupçon de charisme. Entre la chaudasse même pas foutu de nous montrer un bout de nichon, le capitaine gros bras aux vannes pas drôles, le black de service, qui de toute façon va finir en casse dalle et le méchant terroriste tout droit sorti d’un épisode d’un mauvais Lorenzo Lamas, on est servi question menu de clowns. Des personnages interprétés par des acteurs aussi nuls les uns que les autres aux dialogues débiles et lourds (parfois marrants). Faut voir notre terroriste en herbe foutre un merdier pas possible dans un sous marin ultra barricadé alors que bad guy a le charisme et l’ingéniosité d’une truite (et la tronche aussi !!!!). Aucun n’arrive à sortir des sentiers battus même notre Poulpe qui apparaît rapidement le temps de quelques séquences certes bien foutus mais trop rapides pour être efficaces. La fin tombe dans l’absurdité avec notre héros qui sauve tout le monde du monstre aquatique avec beaucoup de facilité.
OCTOPUS vise dans le mille dans la catégorie Nanar WTF !!!! Car oui, on se marre devant OCTOPUS. A défaut d’être mal réalisé, il provoque des sourires nerveux, tant les situations sont pitoyables ; mauvais jeu d’acteurs et scénario qui vise le néant le plus total. On se rattrapera sur les quelques effets spéciaux réussis et certains passages plutôt jouissifs.
C’est du NU IMAGE avec tout ce que ca comporte comme défaut (j’en ait quelques uns en stock, donc vous allez en bouffer lol), mais bizarrement ca se regarde le plus souvent avec le petit sourire au coin des lèvres. Pour les fans de B et de Z surtout, ca vaut le coup d’être vu une fois, pour les autres zieutez du coté de Un Cri dans l’océan de Stephen « van helsing » Sommers plus généreux et plus gore.
Un bon mauvais film, mais un mauvais film quand même !!!!!