Un mélodrame réalisé par l'auteur le plus prolifique du Régime Nazi, Veit Harlan. La pesanteur du romantisme-naturaliste est phénoménale, un voyageur hésite entre deux femmes, l'une est portée sur Nietzsche et sur l'éllitisme, l'autre nature et atteinte d'une maladie incurable. Balades en cheval dans la campagne hambourgeoise, discours sur la santé du corps et de l'esprit et surtout profond ennui malgré les jolies couleurs des images, la réalisation est d'une platitude agaçante et les bandes noires traversants l'écran à chaque changement de bobines, ça le fait pas. Heureusement, on échappe aux idéologies à la mode à l'époque mais ce film prouve encore une fois qu'Harlan n'était pas un cinéaste de talent, loin de là même.