Maggie Gyllenhal est bandante, et sur un vélo elle est carrément extraordinaire.

Son personnage de suffragette et de travailleuse sociale m'a fait penser à celui de Florie dans le très joli bouquin Caresser le velours de Sarah Waters, qui se déroule à la même époque que celui du film.

Je fais ce parallèle car les combats évoqués dans Ho my God y sont les mêmes : libération de la femme, droit des femmes à disposer de leur corps, droit au plaisir ...

Le message du film, certes un peu simpliste, est on ne peut plus positif : guérie de leur "hystérie" grâce aux orgasmes provoqués par le gode de Mr Granville, les femmes peuvent enfin consacrer leur cervelle à d'autres combats.

Aujourd'hui, je constate simplement que la femme est vivement incitée à jouir de son clitoris et de son vagin, ostensiblement, avec un Magic Wand, et si on en croit tous les torchons que nous servent la presse spécialisée, si elle ne le fait pas, elle est une grosse ringarde.

Et si on essayait, en 2012, de se libérer de la pression de l'orgasme obligatoire pour se consacrer à d'autres combats ?
LioDeBerjeucue
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le 2 janv. 2012

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LioDeBerjeucue

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