Je suis arrivée sur ce film comme un bateau à la dérive, soumis au gré d'un destin cruel. Il était 21h, et comme cela m'arrive parfois, je me suis dit: ce soir cocotte, tu ouvres le site de stream, tu ouvres une page au pif, et tu regardes le premier film qui te tombe sous la main.
L'affiche était rigolotte,elle faisait nanard, elle paraissait inoffensive, j'ai cru que j'allais rire, et maintenant...me voici.
Je suppose que tout le monde connait ici le film Twillight, au moins, dans ses grandes lignes. Et bien, imaginez lui rajouter une touche de film porno S.M amateur très glauque et les cousins éloignés de la famille Addams pour personnages afin de vous représenter Olalla. Je ne rentrerai pas dans un descriptif du scénario, on dira juste qu'il est cohérent bien que tiré par les cheveux.
Olalla. Olalla. Pendant les dix dernières minutes, ce nom me revenait comme un boomerang car je savais qu'il me serait impossible d'aller me coucher sans venir ici poster une critique tant j'avais été happée par cet O.V.N.I et qu'il me fallait, si ce n'est une thérapie, au moins poser quelques mots à la va vite pour partager mon choc émotionnel.
Ce film est un mutant, une horreur monstrueuse, à la fois délirante et naze, ponctué de scènes atroces de viol et rythmé par des dialogues mystérieux à mi-voix. Un mélange affreux d'amateurisme et de coups de génie, d'ordure avec quelques pâquerettes qui poussent dessus.
Je n'en dis pas plus, je me sens incapable de noter ce film, j'ai mis 5 sans trop savoir pourquoi, et tout ce que j'espère en retranscrivant ici mes premières impressions, c'est me vider la tête de ces quelques scènes atroces qui reviennent me hanter et de l'image de cet oncle Felipe qui aurait pu se la jouer Amicalement vôtre, s'il n'était pas profondément incestueux et dégueulasse.
Bonne nuit à tous.
ps: les films espagnols d'horreur sont décidément un genre à part entière.