L'impression d'un film qui n'a pas réellement de début et qui traîne et s'étire pendant 1h30. Benoît Magimel réussi à capter et tenir le film de part son charisme et sa prestance tout comme un bon Reda Kateb imprévisible et à fleur de peau.
Le reste n'est que fioritures, de la poudre (c'est le cas de le dire) qui servirait de levure pour faire gonfler le film comme un gâteau sans vraiment de goût sur lequel on souhaiterait miser davantage sur le rendu, l'aspect. Au premier abord oui, finalement non. Ça fait envie, on goûte, on a vu, et ça laisse de marbre. Du mal à comprendre le message, le but d'un tel film tout comme le fait de présenter ça à Cannes...