A la frontière mexicaine, King un chasseur de prime traque une bande de desperado.
Le tour de force du film est d'avoir un scénario aux enjeux à la fois simple et confus. Il y bien la volonté d'ajouter une histoire de vengeance, ainsi que des bandits mexicain au récit. Mais c'est juste pour la forme, pour rester dans le thème, car cela n'apporte rien. Le cœur du sujet reste une traque sans passion et totalement désincarnée tant les protagonistes sont inexistants.
Richard Harrison malgré ses beaux yeux bleus à le charisme d'une chaussette dépareillé et son absence de jeu est impressionnante. Il aura fait toute sa carrière dans le cinéma de genre avec le même manque de talent. Quoique je suis méchant, il restera à jamais connu comme étant le ninja blanc avec un téléphone Garfield... Klaus Kinski lui est en mode mineur et cachetonne pour une présence d'à peine 10 mn.
Sinon, il est amusant de voir que le films recycle de nombreux décors vu dans de nombreux autres western spaghetti. Par moment, j'ai cru que je regardais Et le vent apporta la violence de Margheriti, qui lui est un excellent western.
J'ai vu ce film dans une version dégueulasse qui à été coéditée par SNC/Fluide glacial. La présence Fluide Glacial apporte une caution « humoristique » qui montre bien le peu de sérieux apporté à ces éditions. L'illustration de couverture est de Mo/CDM
Bref pas grand chose à se mettre sous la dent. La seule force du film est de faire moins de 80 mn. Un film réservé aux seuls fans de westerns européens, les autres pourront faire l'impasse.