James Nippond

Dernier James Bond pour Sean Connery qui est lassé par le personnage...du moins provisoirement car il revêtira 2 fois à nouveau le smoking de l'agent 007. Pas le meilleur à mon avis des 5 premiers films bien que ça se regarde toujours avec plaisir.

La scène précédent le générique (avec une agréable chanson interprétée par Nancy Sinatra) n'est pas la plus palpitante de la saga. Ce film se passera essentiellement au Japon, pays sans doute encore plus mystérieux pour les spectateurs occidentaux des années 60 que le spectateur actuel, et notre agent secret préféré s'y acclimate facilement notamment auprès des dames. Le film n'évite pas un côté carte postale (il se perd un peu en montrant un combat de sumo, s'attarde sur les paysages...sans oublier un passage quelque peu ridicule durant lequel Connery doit se grimer en japonais) et la première heure du film a parfois du mal à installer une intrigue qui met un peu de temps à nous captiver en trimballant 007 d'un point à un autre.

Lewis Gilbert est un nouveau venu (plus tard il tournera 2 autres films de la saga, cette fois-ci avec Roger Moore) et il aime nous offrir des plans panoramiques comme une poursuite sur les toits d'un port, il y a aussi une course-poursuite en l'air (avec hélicoptères) drôlement efficace. Tout cela toujours mis en musique avec talent par John Barry.

Niveau Bond girls on retiendra la charmante et élégante Karin Dor qui sert le Spectre, le numéro 1 de cette organisation montre enfin son visage sous les traits de Donald Pleasence avec un visage balafré et un chat blanc.

Le final est l'un des plus grandioses de la saga avec l'attaque contre la base secrète cachée dans un volcan, Ken Adam chef-décorateur de plusieurs James Bond a fait un travail remarquable.

Si j'ai un peu moins accroché qu'à d'autres volets bondiens il n'en reste pas moins un bon divertissant car regarder un James Bond c'est toujours un peu spécial avec le petit plus qu'offre rarement d'autres films du même genre.