Pour le cinquième volet d'une saga qui décidément ne s'arrête plus, c'est un petit nouveau qui se glisse derrière la caméra, après les talentueux Young et Hamilton, c'est au tour de Lewis Gilbert de jouer avec l'agent 007, et son terrain de jeu ne sera autre que le pays du soleil levant, le Japon.


On ne vit que deux fois, épisode que j'étais quasiment sur de ne jamais avoir vu, et mon visionnage l'a confirmé, j'ai donc découvert un James Bond, ce qui est une bonne chose, c'est toujours plus intéressant de voir de l'inédit plutôt que du déjà vu. De plus il s'agit surement d'un des Bond période Connery les plus épiques, l’espion va encore une fois devoir affronter l'organisation du SPECTRE, dirigé par un certains Blofeld. Que l'on découvre vraiment pour la première, car dans les précédents son visage était toujours caché. Blofeld qui cette fois ci tente de déclencher une guerre entre les USA et l'URSS aux profits du gouvernement asiatique.
Aventure pleine d'action une fois encore, le format reste sur du deux heures, ce qui est plus que correct, surtout qu'on ne s'ennuie pas vraiment, Bond passe par tellement d'étapes et de scènes folles comme celle du mini hélicoptère. Gilbert comme ses prédécesseurs soigne ses cadres et son ambiance, les décors sont eux aussi très bons, les extérieurs Japonais très classes et ces intérieurs encore très cartons sont toujours aussi spéciaux, l'ambiance des décors années 60 est toujours un régal dans cette saga.
Connery qui perd malheureusement peu à peu son charme des premiers volets est une fois de plus efficace dans le rôle de Mister Bond, Akiko Wakabayashi ou encore Mie Hama font offices de très bonnes James Bond Girl, quant à Donald Pleasence dans la peau du grand méchant Blofeld, il est y très bien, sa cicatrice rajoute un plus indéniable.


En bref, cinquième mission toujours dans la pure veine James Bond, avec une trame qui n'est pas si exagérée pour un film en rapport avec l'espace et les fusées, donc un très bon volet.

MCTM
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les meilleurs James Bond, Films vus et revus en 2015, Les films avec les meilleures James Bond girls et Les meilleurs films avec Sean Connery

Créée

le 15 oct. 2015

Critique lue 304 fois

3 j'aime

MC™

Écrit par

Critique lue 304 fois

3

D'autres avis sur On ne vit que deux fois

On ne vit que deux fois
Docteur_Jivago
6

Bondo-san

Cette cinquième mission pour l'agent Bond, qui va ici se retrouver au pays du soleil levant, bénéficie d'un budget toujours plus confortable, surtout après l'immense succès d'Opération Tonnerre mais...

le 2 déc. 2014

45 j'aime

17

On ne vit que deux fois
Ugly
9

Bond au pays des geishas

Cinquième film de la franchise James Bond, On ne vit que deux fois fut le champion des recettes de l'année 1967 en Angleterre, c'est une savoureuse aventure surgadgétisée qui expédie Bond au pays des...

Par

le 13 déc. 2018

29 j'aime

55

On ne vit que deux fois
guyness
7

Les archives James Bond, dossier 5: Au dessous du volcan

Quotient James Bondien: 7,25
 (décomposé comme suit:) BO: 9/10 
Inutile de le rappeler à chaque fois, au moins depuis Bons baisers de Russie: John Barry compose merveille sur merveille. Atteignant le...

le 27 févr. 2022

27 j'aime

6

Du même critique

Mad Max - Fury Road
MCTM
10

WHAT A LOVELY DAY !

Voilà que le film se fini, les lumières se rallument, ni une ni huit je fonce rejoindre mon Interceptor (ouais enfin ma punto quoi, un peu d'imagination !), je démarre le moteur et v'là qu'il...

le 24 mai 2015

57 j'aime

7

Interstellar
MCTM
9

Quand vient l'espoir

Vous connaissez "Interstellar" ? Un petit film peu connu réalisé par Dolan ou Nolan je ne sais plus, non parce que moi je l'ai trouvé très sympa et j'aimerais qu'il soit plus connu. Non sans...

le 17 nov. 2014

57 j'aime

31

Once Upon a Time... in Hollywood
MCTM
10

Mélanchollywood

Tarantino a déclaré il y a quelques années, en parlant des films Western et donc forcément de Sergio Leone, que d'après lui, on ne peut se prétendre réalisateur de Western qu'une fois qu'on en a...

le 15 août 2019

53 j'aime

36