Enfin ! Amis cinéphiles, voici un jour qui doit être fêté ! Une nouvelle oeuvre de Tarantino a vu le jour, et ce n'est pas anodin.



Cette superbe journée tout en fraîcheur est tout à fait appropriée pour entamer la critique Once Upon a Time... in Hollywood, d'un de mes réalisateurs préférés Quentin Tarantino.
Pour ce neuvième film, Tarantino livre une véritable déclaration d'amour au cinéma dont il s'est toujours inspiré pour l'ensemble de ses œuvres. Une conception toujours aussi personnelle et inimitable d'une inventivité à toute épreuve, n'hésitant pas une fois de plus à remanier l'histoire pour livrer un spectacle hors du commun à la finalité surprenante.


Mais je reviendrai sur le final plus tard. Je dois d'abord rassembler mes souvenirs et autres sensations retournées et enchantées par cette histoire, afin de mieux les restituer.


Once Upon a Time... in Hollywood est certainement l'oeuvre la plus recherchée et approfondie du cinéaste. Une révérence à la pop-culture, plus précisément celle du cinéma de série B, particulièrement pour les westerns ainsi que les films de guerre. Il rend également un immense hommage à ceux responsables de toute cette magie, jusqu'au spectateur lui-même.


Ce film représente la gratitude d'un réalisateur envers ceux, lui permettant de contribuer à son rêve.


Quentin Tarantino s'approprie l'histoire pour en faire son terrain de jeu dans lequel il revisite les genres du cinéma en mélangeant aussi bien le réel, que l'imaginaire. C'est ainsi qu'on se retrouve avec des personnages réels comme Steve McQueen, Roman Polanski, Charles Manson... le tout subtilement fusionné avec la vision fantasmée du réalisateur.


Niveau mise en scène, c'est absolument extraordinaire. On passe par bon nombre de technicités, toutes plus différentes les unes des autres, conférant à chaque fois, une atmosphère particulière. La séquence où Brad Pitt arrive sur le terrain de Charles Manson est un parfait exemple de ce changement de texture. D'un coup on se retrouve oppressé par l'ambiance, alors que juste avant on était dans la festive dynamique de l'image.


La reconstitution des années 60 d'Hollywood est parfaite. Tous les lieux visités sont soignés, une minutie du détail toujours là, appuyée par une photographie aux petits oignons. La nostalgie prend allègrement place dans un rythme certes décousu, qui devrait en ennuyer plus d'un. Une longévité néanmoins essentielle au message dressé par Tarantino.


Une fois de plus, celui-ci s'est admirable bien entouré avec des stars de haut niveau comme Leonardo Dicaprio et Brad Pitt.


Ah là là là là ! Leonardo Dicaprio prouve encore qu'il est le meilleur comédien au monde. Une prestation absolument géniale, où, une fois de plus il se transcende dans une performance redoutable, le rendant méconnaissable, bouleversant et frissonnant. Il incarne fabuleusement un acteur américain en dépression face à la fin de l'âge d'or du cinéma.


Brad Pitt dans le rôle de cascadeur et d'homme à tout faire pour DiCaprio, marque les esprits dans une interprétation certes, moins explicite que son aîné mais tout de même énormissime. C'est dans sa droiture que le comédien avec son léger rictus qui à chaque fois en dit long, qu'il se démarque. Le relationnel qu'il a établi avec Dicaprio fonctionne à merveille et fait des étincelles. Un peu déçu par le rôle très en retrait de Margot Robbie. Je pensais qu'elle prendrait plus de place. Le petit passage avec Bruce Lee est amusant.


Enfin, je terminerai par le final qui est absolument libérateur ! Un pied d'enfer !


L'alcool et la drogue coulent à flots, les comédiens exultent dans une violence jouissive. Une relecture qu'on aurait aimé être vrai, car les adeptes de Charles Manson prennent cher, très cher devant Brad Pitt et sa chienne. On rigole des violences commises sur les 3 adeptes qui souffrent le martyre. Dicaprio dans sa piscine qui pète un câble devant la furie au pâle visage ensanglanté, réglant le problème avec son lance-flamme est orgasmique et réjouissant. Une manière abrupte de tourner définitivement la page pour lui.


CONCLUSION:


Once Upon a Time... in Hollywood, est une oeuvre à part entière symbolisant tout l'amour et la gratitude d'un simple gérant de vidéo club (devenu aujourd'hui un monstre du cinéma grâce à sa passion), envers tous ceux responsables de sa réussite et de ses inspirations. Que ce soit les nombreux genres cinématographiques responsables de sa passion, le soutien indéfectible de tous ses fans, ainsi que les équipes techniques le suivant dans cette aventure, personne n'est oublié.


Au final, une réjouissance absolue au monde cinématographique. Vive le cinéma !!!

B_Jérémy
10
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le 15 août 2019

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