Les arrêts sur image sont souvent peu flatteurs dans ce film : proportions approximatives, quasi absence de détails et d'ombres... Mais le ressenti global est bon durant la première demi-heure, rappelant le Davy Back Fight avec ses épreuves où le but est de tricher plus habilement que l'adversaire (normal, dans un monde de piraterie) ; jusqu'à ce que Nami se mette à donner des baffes et à bouder, sans qu'elle-même ne sache trop pourquoi (hypnose, empoisonnement, règles douloureuses ?)...
Le long métrage tente alors de basculer dans une ambiance moins légère, avec notamment la déambulation de Chopper dans une pseudo Venise (l'aventure se déroule juste avant l'arc Water Seven) déserte, semblant nous demander : "quoi de plus effrayant que de se trouver seul avec (voir dans) une vieille dame ?" ; un changement qui n'aurait pas été pour me déplaire, si le scénario avait plus de consistance, grâce à des personnages charismatiques par exemple (le Baron -qui est le principal antagoniste du film- a mangé un fruit comme celui de l'amiral Ryokugyu semble-t-il -servant donc à manipuler l'élément végétal- ; mais il ne s'en sert en combat que pour fabriquer des flèches... Quel gâchis !). Et ce n'est pas le sosie officieux (et inavoué -mais cependant incontestable, quand on opte pour ce genre de moustache-) d'Hitler, réfugié dans un bunker (comme par hasard) qui relèverait le niveau dans ce domaine...
En fin de comptes il ressort de ce visionnage que si l'habit ne fait pas le moine, la robe de bure et la coupe au bol constituent néanmois de sérieux indices...